Concevoir un parcours blended learning engageant

Concevoir un parcours blended learning engageant

Je me souviens de ce projet de formation que nous avons monté pour une grande entreprise du secteur de l’énergie. L’objectif était ambitieux : construire un parcours blended learning engageant, sans perdre l’impact du présentiel. Le défi ? Garder l’attention des apprenants entre deux sessions distantes dans le temps. Voici ce que j’ai appris en chemin. Blended learning : un parcours, plusieurs formats Le blended learning, ce n’est pas simplement une alternance de modules en ligne et de sessions en salle. C’est une stratégie pédagogique à part entière, qui articule intelligemment les modalités pour créer un parcours fluide, progressif et motivant. L’alignement pédagogique avant tout Un parcours engageant repose d’abord sur une cohérence : chaque activité, chaque outil doit contribuer à l’atteinte des objectifs d’apprentissage. Sans cette boussole, on risque d’enchaîner les modalités sans logique. Le rôle clé du scénario Le scénario pédagogique est le fil rouge du parcours. Il définit les moments clés : acquisition de contenus, mise en pratique, collaboration, évaluation… En blended learning, le scénario doit anticiper les temps d’attention, les phases d’autonomie, les moments de synchronisation. Les leviers d’engagement des apprenants 1. Varier les modalités d’apprentissage Alternez vidéos, quiz interactifs, podcasts, cas pratiques, classes virtuelles… Cette diversité stimule l’attention et favorise la mémorisation. Attention cependant à ne pas surcharger le parcours. 2. Instaurer une dynamique de progression Rythmez le parcours avec des paliers : badges, étapes validantes, restitutions intermédiaires. Les apprenants doivent percevoir leur avancement. C’est un facteur de motivation fort. 3. Intégrer de l’interaction humaine Même à distance, l’interaction reste essentielle. Forums, tutorat, échanges en petits groupes permettent de maintenir le lien et de favoriser l’apprentissage entre pairs. 4. Mobiliser la pédagogie active Donner à faire plutôt qu’à écouter : c’est la clé. Jeux de rôle, études de cas, simulations ou projets sont autant d’activités qui impliquent activement les participants. ACANT : Du blended learning sur mesure Chez ACANT, nous concevons des parcours blended learning adaptés à vos enjeux : efficacité, engagement, montée en compétence. Notre approche repose sur une ingénierie rigoureuse, des outils maîtrisés et une forte attention portée à l’expérience apprenant. Conclusion : Un parcours blended learning, ça se construit Un bon parcours blended learning ne s’improvise pas. Il se pense comme une expérience d’apprentissage à part entière, où chaque modalité a un sens. Avec une ingénierie solide et une pédagogie active, vous pouvez créer des parcours engageants et performants. Et si on parlait bientôt des bons indicateurs pour évaluer un parcours blended learning ?

Mesurer l’impact d’un dispositif blended learning

Mesurer l’impact d’un dispositif blended learning

Ce matin, en discutant avec une responsable formation d’un grand groupe, elle me disait : « Je suis convaincue par le blended learning, mais j’ai du mal à prouver son impact à ma direction ». Ce n’est pas la première fois que j’entends cette phrase. L’efficacité d’un dispositif ne se résume pas à la satisfaction des apprenants ou à un taux de complétion. Alors, comment évaluer vraiment un parcours blended learning ? Pourquoi l’évaluation est un levier stratégique Plus qu’un reporting, un outil de pilotage Évaluer un dispositif de blended learning ne se limite pas à remplir un tableau de bord pour cocher des cases. C’est avant tout une démarche de pilotage : elle permet de vérifier l’adéquation entre les objectifs de formation et les résultats observés sur le terrain. En ce sens, l’évaluation est un outil d’aide à la décision pour ajuster ou transformer un dispositif. Un enjeu de reconnaissance pour les responsables formation Soyons honnêtes : sans indicateurs clairs, il est difficile de valoriser son travail en interne. L’évaluation permet de donner de la visibilité aux métiers de la formation, souvent perçus comme des centres de coûts. En apportant des preuves d’efficacité, vous changez de posture : vous devenez partenaire de la stratégie RH. Quels indicateurs suivre ? L’indispensable modèle de Kirkpatrick C’est une référence classique, mais toujours utile. Le modèle de Kirkpatrick propose d’évaluer à quatre niveaux : Un bon dispositif blended learning devrait pouvoir être évalué à ces quatre niveaux, même si le niveau 4 reste complexe à mesurer. Des indicateurs quantitatifs et qualitatifs En pratique, je recommande de croiser : L’un ne va pas sans l’autre. Ce sont les croisements d’indicateurs qui créent du sens. Focus sur le retour sur investissement (ROI) Calculer le ROI d’une formation : mission impossible ? On pense souvent que le ROI ne peut être calculé qu’en lien avec des formations commerciales ou techniques. C’est faux. Il est possible d’estimer un ROI même pour des formations transversales, en prenant en compte des gains de temps, une réduction des erreurs, ou l’amélioration de la qualité de service. Quelques pistes concrètes ACANT : des dispositifs pensés pour l’impact Chez ACANT, nous défendons une approche pragmatique de l’évaluation. Nos dispositifs blended learning intègrent des indicateurs de performance dès la phase de conception. Nous accompagnons nos clients pour construire des tableaux de bord utiles et adaptés à leur réalité métier. C’est cette culture de l’impact qui fait notre spécificité. Conclusion : Vers une culture de la preuve Mesurer l’impact d’un dispositif blended learning n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Dans un contexte où les directions générales exigent des résultats concrets, les responsables formation ont tout intérêt à s’appuyer sur des méthodes d’évaluation rigoureuses. Et si la prochaine étape était de passer à une évaluation en continu ? Nous en parlerons dans un prochain article.

Quels outils pour animer une formation mixte ?

Quels outils pour animer une formation mixte ?

Il y a quelques mois, j’ai animé une session pour un groupe d’encadrants, à la fois en présentiel et à distance. Je me suis retrouvé à jongler entre paperboard, écran partagé, messagerie instantanée et quizz en ligne. Une logistique lourde ? Oui. Mais surtout, une occasion de tester ce qui fonctionne vraiment en formation mixte. Comprendre les spécificités de la formation mixte La formation mixte, ou blended learning, combine plusieurs modalités pédagogiques : présentiel, distanciel synchrone (visioconférences), distanciel asynchrone (modules e-learning), tutorat, travaux collectifs… Pour l’animateur, cela signifie penser la continuité pédagogique et maintenir l’engagement des apprenants sur toute la durée du parcours. Les outils incontournables pour animer efficacement Une plateforme LMS performante C’est le socle de toute formation mixte. Le LMS (Learning Management System) permet de gérer les inscriptions, suivre la progression, héberger les contenus et centraliser les échanges. Parmi les plateformes les plus utilisées : Moodle, 360Learning, TalentLMS ou encore Rise Up. Mon conseil : choisissez un outil simple pour les apprenants, mais riche en fonctionnalités pour le formateur (évaluation, suivi, interactions). Des outils d’animation synchrone En distanciel, la visioconférence est la norme. Mais elle ne suffit pas. Pensez à enrichir vos classes virtuelles avec : Ces outils renforcent l’attention et favorisent les échanges entre participants. Des supports pédagogiques variés La richesse d’un parcours mixte repose aussi sur la diversité des ressources : C’est en combinant les formats que vous maintenez la motivation. Comment choisir les bons outils ? Tout dépend de vos objectifs pédagogiques. Si vous cherchez à favoriser l’autonomie, privilégiez des ressources asynchrones accessibles à tout moment. Si votre enjeu est la co-construction, misez sur des outils collaboratifs. Mon astuce personnelle : testez les outils en conditions réelles avant le lancement du parcours. Et surtout, formez les formateurs à leur utilisation. ACANT vous accompagne dans vos choix technopédagogiques Chez ACANT, nous accompagnons les responsables formation dans la conception de dispositifs mixtes efficaces. Nous aidons à choisir les bons outils en fonction de votre public, de vos objectifs, et de vos contraintes techniques. Notre force : une connaissance fine des outils du marché et un regard pédagogique avant tout. Conclusion : Créer une expérience fluide et engageante Animer une formation mixte, c’est un peu comme diriger un orchestre. Il faut coordonner les outils, rythmer les interventions, capter l’attention et maintenir une cohérence d’ensemble. Les bons outils pédagogiques ne font pas tout, mais ils sont indispensables à la réussite du dispositif. Dans un prochain billet, je vous partagerai mes retours d’expérience sur l’ingénierie d’un parcours hybride sur-mesure.

EMI pour les jeunes : Apprendre à naviguer dans le monde numérique

EMI pour les jeunes : Apprendre à naviguer dans le monde numérique

L’éducation aux médias et à l’information (EMI) : un enjeu majeur pour les jeunes Dans un monde de plus en plus numérique, il est essentiel pour les jeunes de savoir naviguer dans cet univers et de comprendre les enjeux de l’information. L’éducation aux médias et à l’information (EMI) est un enseignement qui vise à développer chez les jeunes une compréhension critique des médias et des outils numériques, ainsi que leur capacité à s’informer de manière autonome et éclairée. Les enjeux de l’EMI pour les jeunes Les enjeux de l’EMI pour les jeunes sont multiples. Elle permet de lutter contre la désinformation et les fausses nouvelles, en développant chez les jeunes leur esprit critique et leur capacité à vérifier l’information. Elle permet également de promouvoir la citoyenneté numérique, en enseignant aux jeunes les règles de sécurité en ligne et de protection des données personnelles. Enfin, elle contribue à la lutte contre les inégalités sociales et éducatives, en offrant à tous les jeunes un accès à l’information et aux outils numériques. Les clés de l’EMI pour les jeunes : comprendre et utiliser les outils numériques Pour naviguer dans le monde numérique de manière éclairée et responsable, il est essentiel pour les jeunes de comprendre et de maîtriser les outils numériques. L’EMI propose donc aux jeunes des clés de compréhension et d’utilisation des outils numériques, leur permettant de développer leur autonomie et leur créativité. Les réseaux sociaux Les réseaux sociaux sont devenus des outils incontournables de communication et de partage d’information. L’EMI propose donc aux jeunes de comprendre le fonctionnement des réseaux sociaux, leurs usages et leurs enjeux, afin de les utiliser de manière responsable et éclairée. Les moteurs de recherche Les moteurs de recherche sont des outils essentiels pour trouver de l’information sur Internet. L’EMI propose donc aux jeunes de comprendre le fonctionnement des moteurs de recherche, leurs algorithmes et leurs enjeux, afin de pouvoir effectuer des recherches efficaces et pertinentes. Les outils de création numérique Il existe de nombreux outils de création numérique, tels que les logiciels de traitement de texte, les logiciels de montage vidéo et les outils de création de sites web. L’EMI propose donc aux jeunes de maîtriser ces outils, afin de pouvoir créer et diffuser de l’information de manière autonome et créative. Les clés de l’EMI pour les jeunes : développer son esprit critique Pour naviguer dans le monde numérique de manière éclairée et responsable, il est essentiel pour les jeunes de développer leur esprit critique. L’EMI propose donc aux jeunes des clés de compréhension et d’analyse de l’information, leur permettant de décrypter les messages médiatiques et de comprendre les enjeux de l’information. Les sources de l’information Il est essentiel de savoir identifier les sources de l’information, afin de pouvoir vérifier leur fiabilité et leur crédibilité. L’EMI propose donc aux jeunes de comprendre les différentes sources de l’information, telles que les médias traditionnels, les médias sociaux, les sites web et les blogs, et de savoir les évaluer en fonction de leur fiabilité et de leur crédibilité. Les techniques de manipulation de l’information Il existe de nombreuses techniques de manipulation de l’information, telles que la désinformation, la propagande, la manipulation des images et des vidéos, ou encore la manipulation des chiffres et des statistiques. L’EMI propose donc aux jeunes de comprendre ces techniques de manipulation, afin de mieux les détecter et de ne pas se laisser influencer par elles. En conclusion, l’éducation aux médias et à l’information (EMI) est un enseignement essentiel pour les jeunes, leur permettant de naviguer dans le monde numérique de manière éclairée et responsable. Elle leur propose des clés de compréhension et d’utilisation des outils numériques, leur permettant de développer leur autonomie et leur créativité. Elle leur propose également des clés de compréhension et d’analyse de l’information, leur permettant de décrypter les messages médiatiques et de comprendre les enjeux de l’information. Enfin, elle contribue à la lutte contre les inégalités sociales et éducatives, en offrant à tous les jeunes un accès à l’information et aux outils numériques.

Multimodalité en formation : une réponse aux nouveaux besoins des apprenants

formation multimodale

Aujourd’hui, l’apprentissage n’est plus une expérience linéaire. En tant que formateur ou responsable RH, vous avez probablement remarqué une évolution dans les attentes des apprenants. Les anciens modèles d’enseignement ne suffisent plus, et les formations doivent s’adapter aux nouveaux besoins des apprenants. La formation multimodale émerge comme une réponse innovante et efficace pour répondre à cette demande. Pourquoi la multimodalité est-elle essentielle ? Le monde du travail évolue rapidement, et les apprenants attendent des formations plus flexibles, plus personnalisées et surtout plus engageantes. La multimodalité offre une réponse à ces attentes en combinant différents modes d’apprentissage et en intégrant des outils numériques pour enrichir l’expérience pédagogique. Un apprentissage personnalisé Chaque apprenant possède des besoins et des préférences différents en matière d’apprentissage. Certains préfèrent les vidéos explicatives, d’autres préfèrent les podcasts ou encore les sessions de formation en présentiel. Grâce à la formation multimodale, il devient possible de proposer une expérience d’apprentissage totalement personnalisée, où chaque apprenant peut choisir la modalité qui lui correspond le mieux. Imaginons qu’un manager suive une formation en leadership : il pourrait écouter un podcast pendant ses trajets, suivre une session de coaching en ligne pour un apprentissage interactif, et participer à un atelier en présentiel pour mettre en pratique ses compétences. Cette flexibilité lui permet d’optimiser son temps et d’apprendre selon son propre rythme. La technologie au service de l’apprentissage L’intégration du digital dans la formation permet d’enrichir l’expérience et de favoriser une plus grande interaction. Que ce soit via des plateformes LMS, des classes virtuelles, ou des outils collaboratifs comme Miro ou Slack, la technologie offre une multitude d’options pour encourager les échanges, l’engagement et la collaboration entre les participants. Comment mettre en place une formation multimodale ? 1. Analyser les besoins des apprenants Avant de concevoir une formation multimodale, il est primordial de comprendre les besoins spécifiques de vos apprenants. Quels sont leurs préférences d’apprentissage ? Quelles compétences doivent-ils acquérir ? Une analyse approfondie des attentes et des profils d’apprenants vous permettra de choisir les modalités les plus adaptées. 2. Choisir les formats appropriés Une formation multimodale implique de choisir différents formats pour répondre à une variété de styles d’apprentissage. Cela peut inclure : 3. Construire un parcours cohérent Le parcours de formation doit être pensé de manière fluide, avec une progression logique entre les différents formats. L’objectif est de garantir une continuité pédagogique tout en permettant aux apprenants de naviguer facilement entre les différentes modalités d’apprentissage. 4. Assurer le suivi et l’accompagnement Le rôle du formateur ou du responsable formation ne s’arrête pas à la conception. Il est crucial de prévoir un suivi régulier pour soutenir les apprenants tout au long de leur parcours. Cela peut passer par des sessions de tutorat, des forums de discussion, ou encore des bilans de progression. Pourquoi choisir ACANT pour vos formations multimodales ? Chez ACANT, nous sommes spécialisés dans la conception de formations multimodales sur mesure, en accord avec vos objectifs et les besoins spécifiques de vos apprenants. Nous vous accompagnons à chaque étape, de la définition des objectifs pédagogiques à la mise en place des outils numériques, en passant par l’ingénierie pédagogique. Nos formations multimodales sont conçues pour maximiser l’engagement et l’efficacité de vos apprenants. Conclusion : La multimodalité comme levier d’innovation pédagogique La formation multimodale est bien plus qu’une tendance : c’est une véritable révolution dans le monde de l’apprentissage. En intégrant plusieurs modalités d’apprentissage, vous offrez à vos apprenants une expérience flexible, personnalisée et stimulante. En tant qu’organisme de formation, il est essentiel de s’adapter à ces évolutions pour rester compétitif et répondre aux besoins des nouvelles générations d’apprenants. Dans un prochain article, nous explorerons les avantages du blended learning pour dynamiser vos formations.

Formation hybride : comment allier présentiel et distanciel efficacement ?

Formation hybride

Dans un contexte de formation toujours plus flexible, le modèle hybride se présente comme une solution incontournable pour répondre aux besoins variés des apprenants. Mais comment réussir à allier efficacement le présentiel et le distanciel pour maximiser l’apprentissage et l’engagement ? C’est ce que nous allons explorer dans cet article, en vous donnant des clés pratiques pour réussir la mise en place d’une formation hybride. Pourquoi opter pour une formation hybride ? La formation hybride combine les avantages des modalités présentielles et distancielles. En associant des sessions en face-à-face et des modules en ligne, elle permet une flexibilité accrue tout en conservant des moments d’interaction directe, essentiels à l’engagement des apprenants. Une réponse aux nouvelles attentes des apprenants Les apprenants d’aujourd’hui recherchent de plus en plus de flexibilité dans leurs parcours d’apprentissage. Ils souhaitent pouvoir gérer leur temps tout en bénéficiant d’opportunités d’échanges et de collaboration en présentiel. Le modèle hybride répond parfaitement à cette demande en offrant une approche plus personnalisée et adaptée aux contraintes individuelles. Optimisation de l’efficacité pédagogique En intégrant des outils numériques dans le parcours de formation, la formation hybride permet de rendre l’apprentissage plus interactif et stimulant. Les outils comme les plateformes de digital learning, les classes virtuelles ou encore les quiz en ligne offrent une expérience complémentaire aux formations en présentiel, renforçant ainsi l’engagement et l’efficacité du processus d’apprentissage. Comment réussir l’alliance du présentiel et du distanciel ? 1. Choisir les bonnes modalités pour chaque contenu L’un des premiers enjeux de la formation hybride est de bien définir ce qui doit être enseigné en présentiel et ce qui peut être fait à distance. Par exemple, les notions théoriques, les vidéos explicatives ou les lectures peuvent très bien être apprises en ligne. En revanche, les compétences pratiques, les ateliers ou les études de cas se prêtent mieux à un apprentissage en présentiel. L’objectif est d’utiliser la multimodalité pour optimiser le temps en présentiel et offrir aux apprenants la possibilité de travailler à leur rythme sur les parties théoriques à distance. 2. Créer un parcours fluide et cohérent L’ingénierie pédagogique est essentielle pour assurer une formation hybride réussie. Il est primordial que le parcours soit pensé de manière fluide, sans ruptures entre les modalités. Par exemple, les apprenants doivent pouvoir accéder facilement aux modules en ligne après une session en présentiel, et les activités en distanciel doivent préparer les apprenants à la prochaine rencontre en face-à-face. Le suivi de progression est également crucial. Des outils d’analyse permettent de mesurer les résultats des apprenants tout au long de leur parcours, ce qui permet d’adapter les modules et de proposer un accompagnement personnalisé. 3. Maximiser l’interaction en ligne Le distanciel ne doit pas être synonyme de solitude. Au contraire, il est important de mettre en place des activités collaboratives pour maintenir l’engagement. Les forums, les groupes de discussion ou les projets collaboratifs en ligne favorisent les échanges et permettent aux apprenants de travailler ensemble, même à distance. En complément, les classes virtuelles offrent la possibilité d’organiser des sessions en direct, où formateurs et apprenants peuvent interagir en temps réel, renforçant ainsi la dimension sociale de l’apprentissage. 4. Accompagner le changement et former les formateurs La réussite d’une formation hybride repose également sur l’accompagnement des formateurs. Il est nécessaire de les former aux outils numériques et aux méthodes pédagogiques adaptées au distanciel. Une bonne formation des formateurs permet de garantir une utilisation optimale des ressources et une expérience enrichissante pour les apprenants. Pourquoi choisir ACANT pour votre formation hybride ? Chez ACANT, nous avons une expertise solide dans la conception et la mise en place de formations hybrides. Nous vous accompagnons dans chaque étape de la création de votre parcours, de l’analyse des besoins à la mise en œuvre des outils numériques. Nous intégrons l’ingénierie pédagogique et la multimodalité pour concevoir des formations engageantes et efficaces. Conclusion : Le modèle hybride, un atout pour l’avenir de la formation La formation hybride n’est pas une simple tendance, mais bien une réponse aux défis actuels de l’apprentissage. Elle permet de combiner le meilleur du présentiel et du distanciel, en offrant une expérience flexible, personnalisée et collaborative. En choisissant ce modèle, vous ouvrez la voie à une formation professionnelle plus moderne et plus efficace. Dans un prochain article, nous explorerons les outils indispensables pour réussir la mise en place d’une formation hybride.

Blended learning : définition, enjeux et bonnes pratiques

Blended learning

Le blended learning, ou formation mixte, est désormais au cœur des discussions sur l’avenir de la formation. À mi-chemin entre le présentiel et le distanciel, ce modèle hybride s’impose comme une réponse aux besoins d’une pédagogie plus flexible et adaptée aux exigences actuelles des apprenants. Dans cet article, nous allons définir le blended learning, en examiner les enjeux et partager les bonnes pratiques pour réussir sa mise en place. Qu’est-ce que le blended learning ? Le blended learning est un modèle pédagogique qui combine l’enseignement traditionnel en face-à-face avec des modalités d’apprentissage en ligne. Ce mix permet d’offrir une expérience d’apprentissage enrichie, qui répond à la fois aux besoins d’interaction sociale et à la recherche de flexibilité des apprenants. Ce modèle prend en compte différents outils et formats : des cours en ligne (par exemple, des vidéos, des modules e-learning, des quiz interactifs) et des sessions en présentiel pour des activités pratiques ou collaboratives. L’objectif est de maximiser l’efficacité de l’apprentissage en combinant les forces du digital avec celles du présentiel. Les enjeux du blended learning 1. La flexibilité et l’adaptabilité L’un des principaux avantages du blended learning est sa capacité à offrir un apprentissage flexible. Les apprenants peuvent organiser leur emploi du temps selon leurs disponibilités, tout en profitant de moments d’échanges et de collaborations en présentiel. Cette flexibilité est particulièrement bénéfique dans le cadre de la formation professionnelle, où les participants doivent jongler entre apprentissage et emploi du temps chargé. 2. L’engagement des apprenants Le blended learning permet également de maintenir l’engagement des apprenants. L’intégration de technologies numériques et de formats variés stimule leur participation et leur motivation. Les outils interactifs, tels que les forums de discussion ou les classes virtuelles, favorisent les échanges et permettent aux apprenants de s’impliquer davantage dans leur processus d’apprentissage. 3. L’optimisation des coûts Le blended learning permet de réduire les coûts liés aux déplacements et à la gestion des espaces physiques. De plus, les apprenants peuvent progresser à leur propre rythme, ce qui optimise le temps de formation et, par conséquent, les ressources utilisées. Bonnes pratiques pour réussir un parcours blended learning 1. Bien définir les objectifs pédagogiques Avant de se lancer dans la création d’un parcours de blended learning, il est essentiel de définir clairement les objectifs pédagogiques. Quels sont les savoirs, savoir-faire et savoir-être que vous souhaitez transmettre ? Une fois les objectifs identifiés, vous pourrez sélectionner les modalités les plus adaptées à chaque objectif, qu’elles soient en ligne ou en présentiel. 2. Combiner judicieusement les modalités La réussite du blended learning réside dans l’équilibre entre le présentiel et le distanciel. Il est important de ne pas simplement « ajouter » des modules en ligne aux sessions en face-à-face, mais de repenser le parcours global. Par exemple, les formations théoriques peuvent être suivies à distance, tandis que les ateliers pratiques ou les échanges en groupe se dérouleront en présentiel. 3. Intégrer des outils digitaux adaptés Le digital learning joue un rôle clé dans l’expérience d’apprentissage. Des plateformes LMS (Learning Management System) permettent de centraliser le contenu pédagogique, de suivre les progrès des apprenants et de faciliter les interactions entre les participants et les formateurs. D’autres outils, comme les vidéos, les podcasts, ou encore les classes virtuelles, enrichissent l’apprentissage et offrent une variété d’approches pédagogiques. 4. Assurer un suivi régulier et un accompagnement Le suivi est crucial pour garantir la réussite du blended learning. En effet, bien que la flexibilité offerte par ce modèle soit un atout, elle peut aussi entraîner une certaine forme de déconnexion chez les apprenants. Il est donc essentiel de mettre en place des mécanismes de suivi, comme des retours réguliers, des sessions de tutorat, ou des évaluations intermédiaires. Cela permet de maintenir l’engagement et de garantir la qualité de l’apprentissage. Pourquoi choisir ACANT pour votre projet de blended learning ? Chez ACANT, nous sommes experts dans la mise en place de parcours de blended learning adaptés à vos besoins. Nous vous accompagnons dans la conception de formations hybrides sur mesure, en intégrant des outils numériques performants et une ingénierie pédagogique éprouvée. Nous nous engageons à maximiser l’efficacité de vos dispositifs en alliant flexibilité et interaction. Conclusion : Le blended learning, une voie vers une formation moderne et efficace Le blended learning représente une véritable révolution dans le domaine de la formation professionnelle. En combinant les forces du présentiel et du distanciel, il permet d’offrir une expérience d’apprentissage flexible, engageante et efficace. En suivant les bonnes pratiques et en utilisant les bons outils, vous pouvez créer des parcours de formation hybrides qui répondent aux attentes de vos apprenants et aux défis contemporains du monde du travail. Dans un prochain article, nous explorerons les différences entre formation hybride, formation mixte et formation multimodale pour vous aider à mieux naviguer entre ces différents modèles.

Le triangle de Karpman : sortir des conflits en équipe

Le triangle de Karpman : sortir des conflits en équipe

Un jour, en pleine formation avec des managers, l’un d’eux me dit : « J’ai l’impression d’être toujours le méchant dans les conflits d’équipe, comme si tout m’échappait…» Cette phrase m’a rappelé le triangle de Karpman, un outil précieux pour comprendre les dynamiques relationnelles qui s’installent insidieusement dans les situations de tension. Comprendre le triangle de Karpman Trois rôles qui s’enchaînent Le triangle de Karpman, aussi appelé « triangle dramatique », est un modèle issu de l’analyse transactionnelle. Il identifie trois rôles récurrents dans les situations conflictuelles : Chacun de ces rôles est relationnel : ils se construisent et s’entretiennent dans l’interaction avec les autres. On peut passer d’un rôle à l’autre en quelques minutes, souvent sans s’en rendre compte. Une dynamique toxique Ce triangle devient problématique lorsqu’il s’installe durablement dans une équipe. Il enferme les collaborateurs dans des postures rigides, alimente les malentendus et nuit à la confiance. Ce n’est plus le contenu du conflit qui importe, mais les rôles que chacun joue. Sortir du triangle : un enjeu managérial Identifier les rôles pour en sortir La première étape consiste à identifier dans quel rôle on se place et ceux occupés par les autres. C’est souvent inconfortable, mais indispensable pour éviter les réactions automatiques. En tant que manager, il est essentiel de ne pas se laisser aspirer par le triangle. Changer de posture Il existe des postures alternatives pour sortir du triangle : Ces changements supposent un travail sur soi, mais aussi un cadre clair et sécurisant dans l’équipe. L’intérêt du triangle en formation Chez ACANT, nous utilisons régulièrement le triangle de Karpman en formation managériale. Il permet de prendre conscience des réflexes relationnels, et d’ouvrir la voie à des relations plus matures. Les mises en situation facilitent cette prise de recul, et les retours sont toujours très riches. Conclusion : Du triangle à la coopération Sortir du triangle de Karpman, c’est refuser de rester prisonnier des jeux de rôle dans les conflits. C’est aussi une formidable opportunité de faire grandir la coopération au sein de l’équipe. Dans un prochain billet, je vous parlerai d’un autre outil complémentaire : l’analyse transactionnelle.

L’écoute active au service du manager bienveillant

L’écoute active au service du manager bienveillant

Lors d’un atelier avec des managers, l’un d’eux me confie : « J’ai l’impression d’écouter, mais mes équipes me disent que je ne les entends pas vraiment. » Cette remarque m’a donné envie de revenir sur un pilier trop souvent négligé du management : l’écoute active. Qu’est-ce que l’écoute active ? Une posture d’attention sincère L’écoute active ne se résume pas à entendre. Il s’agit d’une posture d’accueil, sans jugement, où le manager se rend pleinement disponible à son interlocuteur. Cela suppose de suspendre son propre discours intérieur pour se centrer sur l’autre. Une compétence managériale essentielle Être capable d’écouter activement, c’est : C’est une forme de communication qui nourrit la confiance et la coopération. Pourquoi l’écoute active est-elle au cœur d’un management bienveillant ? Développer l’empathie et la reconnaissance L’écoute active permet de mieux comprendre les besoins et les attentes de chacun. Elle contribue à créer un climat de reconnaissance et de respect mutuel, deux piliers de la bienveillance en management. Prévenir les tensions et désamorcer les conflits Beaucoup de conflits naissent de malentendus ou de frustrations non exprimées. En favorisant une parole libre et authentique, l’écoute active permet souvent de désamorcer les tensions en amont. Favoriser l’autonomie et l’engagement Un collaborateur qui se sent écouté est plus enclin à s’exprimer, à proposer des idées, à s’engager. L’écoute active ne signifie pas tout accepter, mais accueillir ce qui est dit pour construire ensemble. L’écoute active en pratique : quelques leviers Créer les conditions de l’écoute Avant même d’écouter, encore faut-il créer un cadre propice : un lieu calme, une posture ouverte, un moment dédié. Cela montre que l’écoute est une priorité, pas un acte accessoire. S’entraîner à reformuler La reformulation est un outil puissant pour valider sa compréhension et montrer que l’on prend l’autre au sérieux : « Si je comprends bien, tu ressens… » ou « Tu veux dire que… ? » Faire preuve de présence L’écoute active suppose d’être pleinement là. Couper ses notifications, poser son stylo, regarder l’autre. Cela peut sembler anodin, mais c’est profondément impactant. Chez ACANT : Former à l’écoute pour transformer le management Nous intégrons systématiquement des temps d’apprentissage de l’écoute active dans nos formations managériales. Mises en situation, feedbacks croisés, jeux de rôle : tout est pensé pour ancrer cette posture dans le quotidien des managers. Car un bon manager est d’abord un bon écouteur. Conclusion : L’écoute comme levier de leadership L’écoute active est plus qu’une technique : c’est une posture d’humilité, d’ouverture, de respect. Elle constitue un levier puissant pour un management humain, efficace et durable. Dans un prochain billet, je vous parlerai de la posture de feedback bienveillant, un autre pilier de la communication managériale.

La CNV : outil clé du management relationnel

La CNV : outil clé du management relationnel

La scène se passe lors d’un atelier de co-développement que j’animais récemment. Un manager, pourtant très expérimenté, confie : « Je n’arrive plus à faire passer mes messages. J’ai l’impression de marcher sur des œufs avec mon équipe. » Ce n’est pas un cas isolé. Ce type de tension relationnelle est de plus en plus fréquent, et c’est souvent un déficit de communication – ou plutôt de communication non violente – qui en est la cause. Comprendre la CNV : bien plus qu’une méthode de communication Qu’est-ce que la Communication Non Violente (CNV) ? La CNV, développée par le psychologue Marshall Rosenberg, repose sur quatre piliers : l’observation, l’expression des sentiments, la formulation des besoins et la demande concrète. Elle invite à une écoute empathique et à une expression sincère, loin des reproches ou des non-dits. Appliquée au management, elle devient un levier puissant pour désamorcer les conflits, fluidifier les relations et renforcer la collaboration. La CNV dans la pratique managériale Je me souviens d’un dirigeant que j’ai accompagné, qui avait du mal à faire évoluer une collaboratrice sans provoquer un blocage. En intégrant la CNV, il a appris à exprimer ses attentes sans jugement, tout en accueillant les émotions de son interlocutrice. Résultat : un échange constructif et une décision prise ensemble. Ce n’est pas un miracle, c’est une compétence. Et comme toute compétence, elle se travaille. Manager, c’est d’abord écouter (vraiment) L’écoute active, pilier de la relation L’un des apports majeurs de la CNV, c’est de réhabiliter l’écoute. Une écoute qui va au-delà des mots pour capter ce qui se joue en profondeur : la peur d’échouer, le besoin de reconnaissance, le sentiment d’injustice… Pour un professionnel RH ou un responsable formation, intégrer la CNV dans les pratiques managériales, c’est offrir aux équipes un espace de sécurité psychologique. Et ce n’est pas un luxe : c’est une condition de la performance durable. Gérer les émotions, un atout stratégique Les émotions sont souvent perçues comme un frein dans l’univers professionnel. Avec la CNV, elles deviennent des indicateurs. Un collaborateur en colère n’est pas un problème : c’est un signal. À nous de savoir l’écouter, sans le prendre contre nous. Collaborer autrement grâce à la CNV Vers une culture du feedback respectueuse Combien d’organisations s’interrogent aujourd’hui sur la culture du feedback ? La CNV permet de poser un cadre clair : un retour constructif n’est ni une flatterie ni un règlement de comptes. C’est un acte de management relationnel au service de la progression de chacun. La CNV, un vecteur de transformation des organisations J’ai vu des équipes entières changer de posture, des comités de direction revisiter leurs modes de décision, des services RH intégrer la CNV dans leurs formations internes. Chaque fois, les effets sont concrets : plus de cohésion, moins de turnover, une communication plus fluide. Ce n’est pas un gadget. C’est un changement de culture managériale. Conclusion : Un levier pour les RH et les responsables formation En tant que responsable formation ou professionnel RH, vous êtes aux premières loges pour accompagner cette transformation. La CNV est un outil puissant pour former les managers à mieux écouter, mieux dialoguer, mieux décider. Chez ACANT, nous avons fait le choix d’intégrer la CNV dans nos parcours, convaincus qu’elle est un levier essentiel du management relationnel de demain. Et si, au fond, la compétence relationnelle devenait la compétence clé du XXIe siècle ?