Premièrement, le design thinking est une approche créative et collaborative qui vise à résoudre les problèmes complexes et à favoriser l’innovation. C’est un processus itératif qui met l’accent sur la compréhension des besoins des utilisateurs, la génération d’idées, la création de prototypes et les tests. L’objectif est donc de développer des solutions centrées sur l’humain, en adoptant une perspective empathique et en encourageant la pensée divergente.
69% des entreprises qui l’utilisent constate que cela a pemis d’améliorer les processus d’innovation. (https://www.cairn.info/revue-i2d-information-donnees-et-documents-2017-1-page-50.htm)
Généralement, l’atelier de design thinking se déroule en plusieurs étapes, qui encouragent la créativité et la collaboration. Voici les étapes clés :
Tout d’abord, l’atelier commence par la définition claire du défi ou du problème à résoudre. Il s’agit de comprendre les besoins des utilisateurs et de définir les objectifs du projet. L’objectif du défi peut être fixé en amont. Dans ce cas, il faudra s’assurer qu’il est partagé et clair pour tous.
Cette étape implique la collecte d’informations et la compréhension approfondie des utilisateurs. Pour cela, on utilise des techniques telles que les entretiens, les observations et les enquêtes. Ces techniques sont utilisées pour recueillir des données qualitatives et quantitatives. C’est une étape ou il faut avoir une petite bouche et de grandes oreilles, comme Mickey !
Durant cette phase, les participants de l’atelier utilisent des techniques de brainstorming pour générer un maximum d’idées créatives et innovantes. On cherche plutôt la quantité plutôt que sur la qualité, afin de favoriser la pensée divergente. En fait, c’est un peu le contraire de la phase précédente, il faut parler présenter rebondir sur les idées des autres… On explore on rigole, on partage.
Le groupe évalue et sélectionne les meilleures idées générées. Les participants passent ensuite à la création de prototypes. Ces prototypes peuvent prendre la forme de maquettes, de dessins ou même de simulations interactives. C’est l’heure des choix et des débats.
Les prototypes sont testés auprès des utilisateurs pour recueillir leurs retours et leurs impressions. Le groupe utilise les résultats des tests pour itérer et améliorer les solutions proposées. Une fois, le prototype stabiliser, on peut aussi utiliser les méthodes de A/B testing. C’est particulièrement vrai si c’est un site internet ou un élément immatériel,
L’animateur d’un atelier de design thinking a plusieurs responsabilités essentielles.
L’animateur doit clarifier les objectifs de l’atelier, définir les règles de fonctionnement et créer un environnement propice à la créativité et à la collaboration. Il s’assure que tous les participants comprennent le cadre et les attentes de l’atelier.
l’empathie est au cœur du design thinking. L’animateur encourage les participants à adopter une approche empathique envers les utilisateurs ou les personnes concernées par le problème à résoudre. Il guide les discussions et les activités visant à comprendre les besoins, les motivations et les défis des utilisateurs.
l’animateur stimule la créativité des participants en proposant des exercices de brainstorming, des techniques de pensée latérale et des outils de visualisation. Il encourage les idées originales, sans jugement, et favorise la diversité des perspectives pour générer des solutions innovantes. Il va ponctuer son processus d’Energizer pour stimuler les participants et favoriser la créativité.
le design thinking est avant tout un processus collaboratif. L’animateur encourage donc la participation active de tous les membres de l’équipe, favorise l’échange d’idées et la co-création. Ainsi il veille à ce que chacun se sente écouté et respecté, et encourage la collaboration interdisciplinaire. Il ne doit pas y avoir de jugement.
En effet, l’animateur est responsable de la planification et de la structuration des activités de l’atelier. Il veille à ce que le processus soit clair et suivi, en guidant les participants à travers les différentes étapes du design thinking, de la définition du problème au prototypage et à la validation des solutions.
Notons qu’un atelier de design thinking n’est pas un long fleuve tranquille. Dans tout processus de résolution de problèmes, des obstacles et des tensions peuvent survenir. L’animateur joue un rôle crucial pour identifier et gérer ces situations, en favorisant la communication ouverte et en encourageant la recherche de solutions collaboratives.
L’atelier de design thinking offre donc de nombreux avantages pour les individus et les organisations. En voici une liste non exhaustive ;
Ainsi, en encourageant la pensée créative et la prise de risques, l’atelier de design thinking permet de développer des idées nouvelles et innovantes.
En plaçant les besoins des utilisateurs au centre du processus, l’atelier de design thinking garantit que les solutions proposées répondent véritablement à leurs attentes et à leurs problèmes.
L’atelier de design thinking est souvent réalisé en équipe, ce qui favorise la collaboration, la communication et la diversité des idées.
Ainsi, grâce à ses étapes itératives, l’atelier de design thinking permet d’ajuster et d’améliorer les solutions au fur et à mesure du processus.
L’approche ouverte et flexible du design thinking encourage la pensée créative et permet d’explorer de nouvelles perspectives et de repousser les limites.
L’essayer c’est l’adopter. le design thinking est une approche puissante pour favoriser l’innovation et la résolution de problèmes. En adoptant une perspective centrée sur l’humain et en encourageant la collaboration, cet atelier permet de développer des solutions créatives et pertinentes. Que ce soit pour repenser un produit, améliorer une expérience utilisateur ou trouver de nouvelles opportunités, l’atelier de design thinking peut apporter une valeur ajoutée significative.
Partager sur
Planification et mise en œuvre d'un projet culturel et scientifique en bibliothèque
Jeux vidéo et alphabétisation numérique en bibliothèque