
L’Intelligence Artificielle ne remplacera pas les bibliothécaires. Ne subissez pas le futur : devenez le pilote de votre propre transformation numérique.
Public concerné
Personne travaillant dans une biliothèque
Prérequis
Aucun
Matin
Après midi :
Méthode : Atelier en sous-groupe pour expérimenter et réfléchir sur comment améliorer le travail des professionnels ?
Co-ative : alternance de travaux dirigés avec des apports de contenus
Soyons francs : l’arrivée fracassante de ChatGPT, Midjourney et consorts a provoqué un séisme dans le monde des bibliothèques. Les réactions oscillent souvent entre deux extrêmes toxiques. D’un côté, la panique : « L’IA va répondre aux usagers mieux que nous, nous sommes obsolètes. » De l’autre, le déni : « C’est un gadget de la Silicon Valley, ça ne concerne pas le service public, c’est truffé d’erreurs. »
La réalité est ailleurs. L’IA n’est ni un messie, ni un démon. C’est un outil, aussi révolutionnaire que l’a été l’informatisation des catalogues dans les années 90. Le vrai problème n’est pas la technologie, mais l’absence de méthode pour l’appréhender. Sans formation, l’IA reste une « boîte noire » intimidante ou une machine à générer du texte insipide. Les professionnels perdent un temps précieux à essayer de comprendre seuls, ou pire, se privent d’un assistant puissant capable de les libérer des tâches chronophages pour se recentrer sur l’humain.
Chez ACANT, nous ne sommes pas des « tech-gurus » déconnectés. Nous sommes des consultants qui ancrent l’innovation dans le réel. Notre approche de l’IA est pragmatique et structurée :
Analyser (Démystifier la machine) : Avant de toucher au clavier, il faut comprendre la mécanique. Nous ouvrons le capot des LLM (Large Language Models) pour comprendre comment ils « pensent » (ou plutôt calculent). Nous analysons surtout les enjeux éthiques : biais cognitifs, droits d’auteur, protection des données des usagers. Analyser, c’est transformer la peur en compréhension critique.
Expérimenter (L’Art du Prompt) : L’IA est un miroir : elle ne vous donne que ce que vous lui demandez. Si votre demande (prompt) est médiocre, le résultat sera médiocre. Nous expérimentons l’art de « parler à la machine ». Créer une bibliographie commentée en 30 secondes, générer un visuel pour une affiche d’exposition, rédiger une ébauche de projet d’établissement. Nous testons les limites et les hallucinations de l’outil en direct.
Pérenniser (L’Intégration au quotidien) : Une fois l’effet « waouh » passé, que reste-t-il ? Pérenniser, c’est construire une charte d’usage de l’IA dans votre structure. C’est identifier les tâches précises (catalogage, communication, statistiques) où l’IA apporte un gain de temps réel et durable, pour libérer du temps de médiation humaine.
Il est impossible d’apprendre à utiliser une IA générative en regardant des diapositives. C’est comme apprendre le piano en lisant un livre de solfège. Notre engagement 60% pratique / 40% théorie est ici vital :
Le « Prompt Battle » : Nous organisons des défis ludiques. Exemple : « Vous avez 5 minutes pour générer le plan d’une animation sur le thème des pirates pour des enfants de 6 ans ». On compare les résultats, on affine les requêtes.
Ateliers de Création de Contenus : Vous ne repartez pas avec des concepts, mais avec des livrables. Vous créerez pendant la formation des newsletters, des posts réseaux sociaux ou des scénarios de médiation assistés par l’IA.
Le Laboratoire d’Erreurs : Nous provoquons volontairement l’IA pour qu’elle se trompe. Apprendre à repérer une « hallucination » (une fausse information inventée par l’IA) est la compétence critique du bibliothécaire de demain, garant de la fiabilité de l’information.
Pour enseigner l’IA en bibliothèque, il ne faut pas un ingénieur informatique, il faut un expert de la culture qui parle le langage de la donnée. Les formateurs ACANT sur ce module sont des profils hybrides : consultants-auteurs passionnés par le numérique mais ancrés dans les valeurs du service public.
Leur posture est celle d’un guide de haute montagne :
Ils balisent le chemin pour éviter les crevasses (juridiques, éthiques).
Ils vous équipent avec les bons outils (ChatGPT, Claude, Midjourney, Perplexity).
Ils vous encouragent à être Audacieux : l’IA est un terrain de jeu créatif formidable pour réinventer l’heure du conte ou l’accueil des publics. Ils ne vendent pas de la « hype », mais de l’efficacité opérationnelle.
Absolument pas. C’est le grand paradoxe de l’IA générative : elle se pilote en langage naturel (français courant). Si vous savez envoyer un e-mail, vous avez le niveau technique requis. La difficulté n’est pas technique, elle est sémantique et logique. La formation ACANT se concentre sur la structuration de votre pensée et de vos demandes, pas sur le code informatique.
C’est une question centrale abordée sans tabou (approche « Franche »). Oui, le flou juridique existe. Nous clarifions la différence entre l’utilisation interne (aide à la rédaction, inspiration) et la publication externe. Nous vous donnons les clés pour utiliser ces outils dans le respect du cadre légal actuel et des droits des créateurs, en citant les sources ou en retravaillant les contenus générés.
L’IA est un assistant créatif infatigable. Elle peut vous aider à gamifier une visite (créer des énigmes), à adapter un texte classique pour un public DYS, à traduire instantanément des documents d’accueil en 10 langues, ou à suggérer des « livres à lire si vous avez aimé… » en croisant des millions de données. Elle ne remplace pas le conseil du bibliothécaire, elle l’augmente et le personnalise.
Elle va surtout vous soulager. L’IA excelle dans le traitement de données structurées. Elle peut pré-rédiger des notices, suggérer des mots-clés RAMEAU ou corriger des métadonnées à une vitesse surhumaine. L’objectif de la formation est de vous apprendre à déléguer ces tâches répétitives à la machine pour récupérer ce temps et le réinvestir là où vous êtes irremplaçable : la relation humaine avec l’usager.